Radiographie du bassin de face d'un homme présentant des douleurs de la hanche gauche.
On remarque une condensation hétérogène avec hypertrophie osseuse de la ligne innominée et de la branche ilio-pubienne gauches, s'associant à un léger pincement de l'interligne coxo-fémoral et une minime protrusion acétabulaire témoignant d'une coxopathie pagétique débutante.
J. Malghem, B. Vande Berg, F. Lecouvet, B. Maldague
La maladie de Paget est une affection fréquente, caractérisée par un remodelage osseux très accéléré. La résorption osseuse et la reconstruction excessive qui la suit amènent à poser le diagnostic différentiel avec de nombreuses autres affections, en particulier néoplasiques (« vertèbres d’ivoire » notamment). Le diagnostic radiologique peut, dans la grande majorité des cas, être établi sur la base de la conjonction d’anomalies particulières, de forme (hyperplasie, déformations plastiques), de densité (résorption puis densification), de structure (os spongieux hypertrophique, corticales hypertrophiques mais poreuses, dédifférenciation corticospongieuse) associées à une distribution particulière (jamais la totalité du squelette mais un ou plusieurs os, en partie ou en globalité). En cas de doute diagnostique, l’examen complémentaire de choix est l’imagerie par résonance magnétique (IRM) qui permet de reconnaître le contenu de l’os pagétique, constitué de moelle osseuse graisseuse normale, intriquée à des territoires de tissu osseux hypertrophique et à des quantités limitées de tissu conjonctivovasculaire. L’IRM est également l’examen de choix pour reconnaître précocement la complication la plus redoutable, la transformation maligne, qui s’accompagne de l’apparition de tissu anormal dans et autour de l’os pagétique.
© 2005 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
La maladie de Paget est une affection fréquente, caractérisée par un remodelage osseux très accéléré. La résorption osseuse et la reconstruction excessive qui la suit amènent à poser le diagnostic différentiel avec de nombreuses autres affections, en particulier néoplasiques (« vertèbres d’ivoire » notamment). Le diagnostic radiologique peut, dans la grande majorité des cas, être établi sur la base de la conjonction d’anomalies particulières, de forme (hyperplasie, déformations plastiques), de densité (résorption puis densification), de structure (os spongieux hypertrophique, corticales hypertrophiques mais poreuses, dédifférenciation corticospongieuse) associées à une distribution particulière (jamais la totalité du squelette mais un ou plusieurs os, en partie ou en globalité). En cas de doute diagnostique, l’examen complémentaire de choix est l’imagerie par résonance magnétique (IRM) qui permet de reconnaître le contenu de l’os pagétique, constitué de moelle osseuse graisseuse normale, intriquée à des territoires de tissu osseux hypertrophique et à des quantités limitées de tissu conjonctivovasculaire. L’IRM est également l’examen de choix pour reconnaître précocement la complication la plus redoutable, la transformation maligne, qui s’accompagne de l’apparition de tissu anormal dans et autour de l’os pagétique.
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